
Constellations
Pour retrouver sa juste place et aller vers la joie et l'abondance
Constellations systémiques et familiales, individuelles ou en groupe.
Les constellations servent à montrer l'inconscient d'une situation et à l'harmoniser
Elles permettent d'amener harmonie, réconciliation et guérison à l'intérieur de soi
de transmuter les freins et blocages sur son chemin de vie et de trouver sa juste place.
Constellations individuelles en présence ou en visio
Approche puissante et intéressante pour comprendre ses fonctionnements,
sortir de schémas inconscients, de mémoires pesantes, croyances limitantes et influer sur la direction de sa vie.
Des histoires de constellations....
J'ose prendre des directions inconnues
C’est l’histoire d’un crayon, d’un diapason, d’un collier et d’une boite. La boîte, on en parle pas. C’est l’inconnu. Pas envie. C’est tout. Rien à en dire. Le crayon, il est là, devant moi. On peut y lire dessus une inscription « j’ose prendre des directions inconnues ». Il semble en effet indiquer une direction avec sa pointe, mais il reste là inerte, inutile. Il ne sait même plus sa fonction, à quoi il sert. Et il attend. Quoi ? Je ne sais pas. Enfin, je ne sais même pas si il attend… c’est pire que cela. Il gît ! Je le pose à côté du diapason. Ils font la paire tous les deux ! Lui, c’est comme l’élève atypique d’une classe. Il est gentil, mais on ne sait pas quoi en faire, où le placer. On écoute quand il vibre et puis quand il a fini, on reste pantois... Et après ? Alors on l’installe quelque part, mais peu importe. C’est le Nouveau. Et puis il y a le collier. Joli. Rose. Son nom à lui, c’est « mise en action ». A l’intérieur du pendentif, je vois quelque chose. Quelque chose qui voudrait parler, se montrer, exister. Mais il y a une vitre qui l’enferme et le retient là, et c’est difficile pour ce quelque chose d’attirer mon attention. Quand il y a trop de lumière, on ne le voit même plus , c’est dans l’ombre qu’il apparaît. Finalement, des traits se dessinent derrière la bulle de protection; je devine la silhouette d’une femme qui se réveille. Elle est comme une icône qui a été posée là, mais je crois qu’elle a envie de changer de décors, même si là, elle en est juste à s’étirer. Une lumière brille au dessus d’elle. Elle est gracieuse. Le crayon, le diapason, le collier… Évidemment, sans accepter l’inconnu, ils semblent assez inertes tous… alors j’ouvre le couvercle de cette boîte que j’ai posée derrière moi et que je n’ai même pas envie de regarder. Et je lui demande de laisser partir ce qu’elle contient et qui me répulse. De libérer ces énergies lourdes et stagnantes, ces mémoires, ces peurs du risque, du danger, des souffrances, des menaces susurrées... Je n’en ai plus besoin, ça ne m’apparient plus. A la place j’invite les colibris, leurs couleurs, leur fraîcheur, leur émanessence de l’instant présent. Et j’accueille… Inspiration... Expiration... Inspiration... J’écoute de nouveau le diapason. Le son me réjouit. Il est plutôt joyeux et j’ai même envie de le réécouter. Ce diapason ne fait pas que vibrer. Il raconte des histoires, tantôt sérieux, tantôt sur le ton « tu te rends compte ! » et il n’en finit plus de raconter... Je ressens une connivence entre nous. Un ami, on se comprend. Et on fait un bout de chemin ensemble car nos chemins se sont croisés, libres d’aller et venir, sans attache. Le crayon, quant à lui, actif, alerte ! Sans m’en rendre compte, c’est lui qui a écrit la nouvelle histoire du diapason, et qui écrit la sienne maintenant ! Il n’indique plus de direction, il écrit ! Mais parfois, il s’arrête, quand il n’y a plus rien à dire. Il sait attendre que l’histoire vienne à lui. Et ce n’est même pas une attente. Il est là, ne bouge plus, en suspend mais vivant, ses cellules en éveil, prêt, silencieux, sans tension. Juste prêt à recevoir la suite ou la nouvelle histoire qui se dessine, qui prend forme. Et je le dépose entre les branches du diapason ! Celui qui raconte et celui qui écrit ! Je tourne mon regard vers le collier qui se présente sur l’autre face. Il a accompli son œuvre. Plus de bulle et d’icône enfermée! Elle a du s’échapper. Il y a un mandala gravé au dos du pendentif. C’est doux, sobre et j’aime son touché et sa forme de goûte d’eau. C’est l’envers du décors, la face cachée, au-delà des apparences. Une nouvelle version, une nouvelle couleur, une nouvelle façon d’être et de voir. Et je le tiens dans ma main gauche, ouverte vers le ciel, le cordon entremêlé dans mes doigts, tendue vers l’avant. Cette main est prête à recevoir, à entendre ce qui lui est soufflé et chuchoté. Je ressens de la douceur et de l’amour, une perspective et un rapport à moi différent. C’est juste beau. Je prends alors la boîte. Elle est lourde, elle pèse, est bien calée dans mes mains et m’offre une sensation d’ancrage et de stabilité. Elle ne dit rien, et n’a rien a dire. Normal c’est l’inconnu. C’est une ancre, ou plutôt un leste comme ceux des montgolfières qui leur permettent d’assurer la stabilité de leur envol. Sur la boîte est écrit « la sagesse du colibris », et mon regard se perd dans les fleurs qui y sont dessinées. Je me dis que j’aime les fleurs. Et c’est tout. Le reste est silence. Et un sourire se dessine dans mon cœur. Une porte s’est entrouverte. Le papillon est là, tout est là.



Le nombre 5
Mouvement - Liberté
se laisser surprendre
avec la Force du bouton d'or